HomeOS : la maison vue comme une entité par Microsoft


Lorsque l’on parle du concept de maison intelligente, on se réfère à la capacité des équipements à communiquer entre eux. Le thème touche grandement à la domotique, mais pas seulement, puisqu’il concerne également tous les appareils de type Hi-Fi, l’informatique et plus généralement tous les appareils électriques (jusqu’aux ampoules). Microsoft a publié tout récemment un papier blanc sur un projet intitulé HomeOS et qui tente d’expliquer pourquoi une maison a besoin d’un système d’exploitation.


Le papier blanc n’inclut que peu de détails techniques et rassemble essentiellement des constatations et des réflexions sur le thème de la maison intelligente. Ainsi, pour qu’un système d’exploitation domestique soit désirable et efficace, il doit déjà gérer la notion de temps, pour bloquer par exemple le fonctionnement d’un ou plusieurs appareils en fonction d’une plage horaire, ou déclencher un équipement à une heure donnée. Tous les réglages de sécurité doivent en outre être extrêmement simples à comprendre et à mettre en place.

HomeOS serait accompagné d’un HomeStore, une boutique d’applications dédiées à la maison. Mais ladite boutique fonctionnerait sur la base des renseignements fournis par HomeOS. En clair : pour des équipements X, l’application Y est recommandée. C’est HomeOS qui indique en effet les appareils qui sont compatibles, et de quelle manière ils peuvent être gérés. Particularité de ce HomeStore : il ne serait pas unique, et il n’y aurait donc pas obligation de passer par Microsoft.

Côté technique, nous en sommes encore aux balbutiements. Les ingénieurs de Microsoft travaillent à partir de quelques technologies qui sont devenues des standards et qui sont suffisamment utilisées pour représenter un intérêt. C’est notamment du DLNA, pour les échanges multimédia entre les appareils, ou encore ZWave, dédié justement à l’automatisation dans une maison.

Mais si l’on parle de système d’exploitation, c’est bien que Microsoft doit au minimum en coder la base. Et justement, quelle pourrait être cette fameuse base. Mary-Jo Foley, de chez ZDnet, indique que l’on pourrait voir arriver le projet Menlo, qui semble être un système NT destiné au monde mobile, et potentiellement la finalité du décrassage de la base commencé avec Vista (et poursuivi dans Windows 7, avec MinWin). Mais elle cite une autre possibilité, récupérée auprès de Charon du site Ma-Config.com, selon laquelle Singularity, un projet de système d’exploitation presque intégralement en code managé, pourrait servir de fondation.

Les lecteurs intéressés pourront consulter le papier blanc depuis cette page.

Google aurait fait rouler une voiture sans conducteur sur 200000 km !


Google affirme avoir fait rouler une voiture pendant 200 000 kilomètres… sans conducteur ! La prouesse technique est possible grâce à un équipement de caméras, de radars et de scanners qui transforment l’environnement en une carte en trois dimensions et qui permet à la voiture de s’orienter, ce grâce à la technologie Google qui permet d’analyser l’énorme quantité d’informations. Pour la firme américaine, l’élaboration d’une voiture sans pilote s’inscrit dans l’état d’esprit de vouloir résoudre « les grands problèmes » par la technologie. Elle affirme vouloir ainsi éviter les accidents de la circulation, libérer du temps, et réduire les émissions de carbone en changeant fondamentalement l’usage de la voiture et ce en palliant « l’inattention du conducteur ».

Ces projets rejoignent ceux de l’Union européenne sur les convois de véhicules automatisés, c’est-à-dire que pour certains trajets, le conducteur remettra sa conduite à une voiture pilote et reprendra le contrôle de son véhicule en quittant le convoi.
Les nouvelles technologies permettent bien des prouesses, mais comme le disaient les Grecs, veillons à ne pas tomber dans l’Ubris.

La fiction avait déjà imaginé ce genre de procédés où la machine prenait le pas sur l’homme. Mais le but de ces anticipations était de dénoncer ce monde où l’on ne faisait plus confiance en l’homme et où tout était remplacé par des machines, déshumanisant ainsi la société et accentuant encore un peu plus le contrôle sur les faits et gestes des individus. Une leçon et une mise en garde que ne semblent pas avoir retenus ni Google ni Bruxelles.

The New York Times