Vidéo édifiante: ce matin des casseurs sèment la panique en Savoie


En marge des manifestations lycéennes et au lendemain d’affrontements entre jeunes et forces de l’ordre, de nouveaux incidents ont eu lieu ce matin. Un groupe d’une quarantaine de jeunes est passé dans le centre ville et a semé la panique pendant quelques minutes. En témoigne cette vidéo surveillance dans un des magasins du centre-ville. Selon la préfecture de nouvelles arrestations ont eu lieu ce matin.

Ségolène Royal: «Je n’ai jamais appelé les jeunes à manifester dans la rue»


Trafic encore perturbé à la SNCF jeudi !

Au lendemain de la journée de mobilisation très suivie, les réactions politiques fusent, les syndicats tentent d’organiser la poursuite du mouvement. Le point, heure par heure.

En version accélérée, ce que vous avez raté aujourd’hui: Depuis ce matin, l’UMP tombe à bras raccourcis sur Ségolène Royal qui a appelé hier soir les jeunes à descendre «pacifiquement» dans la rue pour défendre les retraites. Sinon, au réveil, Eric Woerth s’est dit «calme, serein et déterminé». Sarkozy ira «jusqu’au bout» de la réforme. Sur le front de la mobilisation, 8 raffineries sur 12 sont fermées jusqu’à nouvel ordre. A la SNCF, les cheminots ont voté la reconduite de la grève pour 24 heures, même si le taux de grévistes a bien baissé. A la RATP, même tendance: le mouvement se poursuit mais le nombre de grévistes est divisé par deux, tombant à 8%. Les profs des écoles parisiennes sont appelés à refaire grève demain, jeudi. Quelque 130 lycées, selon le ministère de l’Education, ont été «perturbés» à des degrés divers.

18h30. Ségolène Royal affirme sur France Info qu’elle n’a «jamais appelé les jeunes à manifester dans la rue» contre la réforme des retraites et a dénoncé l’«instrumentalisation» par la droite de ses propos de mardi soir. «Au contraire, j’ai appelé à la prudence, j’ai dit très clairement sur TF1 que ce n’était pas mon rôle d’encourager les jeunes à descendre dans la rue mais que s’ils le faisaient, je leur conseillais de le faire très pacifiquement.»

Libération

 Emeutes multiethniques à Amiens : quand la misère a bon dos


 

Amiens

 

AMIENS – Marqués par des décennies d’immigration extra-européenne, le quartier nord et celui de Condorcet, au sud-est d’Amiens (photo) dans la Somme, ont été le théâtre d’émeutes multiéthniques dans la nuit de samedi à dimanche. Elles ont débuté par plusieurs incendies de poubelles, puis de voitures de particulier. Plusieurs jets de projectiles ont également eu lieu contre un bus et des véhicules de police.

Hier, soir, de nouveau, des poubelles ont été brûlées et les véhicules des forces de l’ordre en patrouille dans le quartier ont été caillassés. En mai 2009, la même zone s’était déjà soulevée, à la suite de la mort d’un motard au cours d’une course-poursuite. Onze voitures, trente poubelles et un poste de police avaient notamment été brûlés. Des caillassages avaient également eu lieu et un policer avait été blessé.

Pour un ancien médiateur de la ville, cité dimanche par l’AFP (Agence France Presse), ces nouvelles violences seraient l’expression d’un « ras le bol des jeunes qui se sentent exclus de tout ». La misère a bon dos. De nombreux Français de souche ayant du mal à joindre les deux bouts chaque mois, n’incendient pas leur quartier pour se faire entendre. Quant aux immigrés européens (Italiens, Belges, Polonais…) à la charnière du XIXème et du XXème siècle, ils ne touchaient pas d’allocations, ne disposaient pas de terrains de foot synthétiques dernier cri, de maisons de quartier et ne partaient pas à l’étranger sous le couvert de voyage de classe aux frais de l’Etat ou de la municipalité. Pourtant, ils n’avaient pas la rage contre la France…

Novopress