L’art financier : nouvel art officiel français


Voilà Versailles a nouveau transformé en « machine à coter », … à la merci de l’art financier. Après le kitsch de Koons, celui de Murakami, comparez le Rabbit argenté du premier et le Bouddha ovale du second : dans ces jouets pour milliardaires, qui a singé l’autre ? Il s’agit d’une OPA inamicale au détriment du Château à qui on accole maintenant l’étiquette de « kitsch », ce qu’on ne lisait jamais auparavant. Les artistes qui pratiquent un art non spéculatif sont évincés.

La disneylandisation de Versailles

Le public est manipulé par cette disneylandisation qui prétend démocratiser Versailles en y introduisant la culture populaire ; en réalité, l’art financier exhibe les signes esthétisés de l’aliénation de la culture de masse. Une poignée de spéculateurs, eux, voient la valeur de leurs collections rehaussées du prestige d’un monument historique insigne, ils sont les vrais bénéficiaires de « l’événement ».

L’art financier : nouvel art officiel français

L’art financier se moque de produire des œuvres qui aient des qualités esthétiques, son seul critère est la valeur financière. Celle-ci est construite par une mise en réseaux où collectionneurs, galeries, salles des ventes, musées, médias s’allient pour ressasser un nom, une œuvre et faire monter les prix : le savoir faire a été remplacé par un faire savoir. M. Pinault possède la grande salle des ventes Christie’s, le journal Le Monde était aussi dans son giron … etc, son amitié avec Mr Aillagon qui règne sur Versailles, dessine les contours de cette union sacrée financiers/fonctionnaires caractéristique de l‘art officiel français. Suite de l’article

Plus le mensonge est gros…


« It is a beautiful thing, the destruction of words », faisait dire Orwell à l’un des personnages de son célèbre roman 1984. L’écrivain britannique avait bien compris que le langage était l’enjeu principal de la propagande. Or, l’un des principaux ressorts de cette dernière, c’est la répétition.

La perversité de la langue croisée au matraquage médiatique utilisé par le pouvoir, voilà qui n’appartient pas, hélas, au noir et blanc du national-socialisme, ou au sépia rougeâtre du communisme. L’idéologie, aujourd’hui, n’a plus à revêtir le gant de fer de la dictature totalitaire pour marteler son message. Elle trouve bien plus commode d’abêtir le citoyen par le contrôle quotidien de sa pensée. Un mensonge mille fois répété devient vérité, dit-on. Or, pour aller contre la vérité dominante, dont le seul but est la manipulation politique de la masse, il convient d’éclater son discours et de démonter les mensonges un à un. Et Dieu sait qu’il y en a !

Les événements de Grenoble, faisant suite à ceux de 2005 et 2007, et n’étant que le prélude de troubles futurs encore plus graves, font que la question centrale de l’immigration est dans toutes les têtes, à tel point que, çà et là, les médias eux-mêmes ont du mal à faire respecter la chape de coton plombé construite depuis trente ans pas nos élites pour mettre sous le boisseau une réalité plus que gênante.

Je présente ici une courte série de vérités établies et autres idées reçues, répétées quotidiennement par nos hommes politiques et intellectuels, et dont le seul but est d’établir une certaine vision des choses qui soit en mesure de justifier la terrible incurie avec laquelle ils gouvernent notre pays et régentent notre pensée dominante depuis trop longtemps.

Le principe de ces vérités établies est simple : son but est de délégitimer toute critique de la politique immigrationniste depuis trente ans, de déresponsabiliser les populations immigrées jamais assimilées et de faire porter la faute des troubles actuels et futurs aux seuls Français, coupables, par racisme, des maux dont ils sont eux-mêmes les victimes.

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Les athéniens s’organisent contre l’aflux de clandestins


Lépante 7 octobre 1571, une victoire européenne


7 octobre 1571 – 7 octobre 2010
La fête du rosaire dont la date est fixée le 7 octobre remonte à l’action de grâce reçue par le peuple chrétien à la suite de leur victoire à la bataille de Lépante sur les turcs mahométans. Pour mémoire, nous rappelons cette époque où les européens étaient unis.La méditerranée est devenue le domaine des forces de Soliman et des pirates barbaresques dont le trafic d’esclaves est l’une des activités dominantes. Le sultan turc enlève la ville de Rhodes aux chevaliers de Saint Jean de Jérusalem et tente vainement d’enlever Malte. C’est dans ces conditions que les turcs concentrent toutes leurs forces vers l’Ile de Crète et vers Chypre, qui sont à l’époque des colonies vénitiennes.

 

La bataille de Lépante - Yogesh Brahmbhatt - National Maritime Museum, Greenwich/London

 

Conscient du danger que constitue cette gigantesque armada, tant pour l’Europe que pour la chrétienté, un pape, Pie V, va se dresser pour tenter d’unir les princes européens jusque là divisés par des rivalités et des guerres intestines. Charles IX, roi de France, entretient des relations ambiguës avec les turcs en vertu d’accords conclus du temps de François Ier. Cette vision étriquée du roi de France de l’époque montre les limites d’une vision stato-nationale qui ne perçoit pas les enjeux civilisationnels et géopolitiques. Venise convoitée par Soliman, est traversée par une période de famine à la suite d’un gigantesque incendie. Face à l’étroitesse de vue des intérêts nationaux, le pape va faire preuve d’un sens du bien commun européen et percevoir la nécessité une unité européenne. Il convoque le sacré collège afin de déterminer la stratégie la plus efficace.
Philippe II d’Espagne dépêche rapidement des troupes de Sicile pendant que diverses flottes se constituent à Messine.
Le pape poursuit sa quête afin d’unifier les chefs européens et rencontrent de nombreuses réticences sous des prétextes futiles. Cependant, sa persévérance aura raison de la division des princes d’Europe et il désigne un chef militaire unique pour la conduite des opérations : Don Juan d’Autriche, fils de Charles Quint. Le 11 juillet 1571, le pavillon pontifical est hissé à Saint Pierre et Pie V bénit les combattants : « Allez au nom du Christ combattre son ennemi et vous vaincrez ! ».

 

La Bataille de Lépante - Paul Véronèse (1572) - Gallerie dell'Accademia de Venise

 

Le nonce du Vatican auprès des armées européennes et de la flotte demande que soit respecté un jeûne de trois jours avant l’appareillage. Les galériens sont détachés de leurs bancs pour se confesser et communier. On comptera pas moins de 80.000 confessions et communions. 200 galères européennes font face aux 300 galères turques.
La bataille a lieu le 7 octobre, dans le golfe de Lépante. Don Juan hisse le drapeau du Saint Père. Contre toute attente, les Turcs désemparés par le courage des européens sont défaits. 30.000 d’entre eux succomberont contre 8.000 chez les chrétiens.
Le pape Pie V immortalise cette victoire inespérée par la commémoration annuelle qui portera plus tard le nom de Notre Dame du Rosaire.
La bataille de Lépante va modifier le cours de l’histoire de l’Islam…

 

La bataille de Lepante - Ferandao Bertelli 1572

 

Europea Gentes

« Nous vivons la fin de l’Empire romain » par Marc Rousset


L’auteur de La Nouvelle Europe Paris-Berlin-Moscou (éditions Godefroy de Bouillon – 538p -2009), Marc Rousset, ancien DG d’entreprises multinationales (Aventis, Carrefour, Véolia) répond sans détour à Scripto.

Nous lui avons fait suivre dix questions.

Marc Rousset adepte de la Real Politik et du « pour action », grand pourfendeur du « droit-de-l’hommisme », de la « décadence » et du « matérialisme consumériste » appelle à un sursaut et à un éveil des peuples et des nations européennes.

Selon cet économiste et essayiste français, pour sauver notre civilisation des choix extrêmement douloureux devront être faits.

Attention ! Même pour les lecteurs les plus avertis de Scripto, cet entretien – où précautions oratoires et circonlocutions ne sont pas  la tasse de thé de l’intervenant – risque d’en mettre plus d’un au tapis….

Chers amis Scripto-lecteurs nous vous aurons prévenus.
Entretien-courriel réalisé par Maurice Gendre….

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