Droit à l’oubli numérique dans les sites collaboratifs et les moteurs de recherche


Nathalie Kosciusko-Morizet a dévoilé avant-hier sa charte pour le droit à l’oubli, principalement axé vers les moteurs de recherche et les sites collaboratifs. Problème : pour l’instant, Google, Yahoo! et Facebook ne l’ont pas signée…

La secrétaire d’Etat à l’économie numérique Nathalie Kosciusko-Morizet a voulu que soit mise en place une « charte pour le droit à l’oubli numérique » destinée principalement aux « sites collaboratifs et moteurs de recherche ». Le but de cette charte est de permettre « à l’internaute de garder la maîtrise des données personnelles qu’il a publiées sur Internet ».

Or, cette charte n’a pour l’instant été signée ni par Google, ni par Yahoo!, ni par Facebook. Soit trois acteurs parmi les plus importants visés par le document, ce qui fait un peu désordre… Pour le moment, des difficultés de traduction en droit américain sont invoquées, alors que Google évoque, pour sa part, la liberté d’expression des citoyens par la voix de Peter Fleischer, , responsable de la protection des données personnelles : « La protection des données personnelles est un droit fondamental qui doit être défendu, mais il est important pour nous de le faire en respectant d’autres droits fondamentaux, tels que la liberté d’expression« …

Pour le moment, les signataires sont Copains d’avant, Microsoft, PagesJaunes, Skyrock, Trombi.com et Viadeo. Mais il est clair que si Google, facebook et Yahoo! venaient à ne pas signer la charte, son poids en serait affaibli d’autant…

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